jeudi, décembre 30

Je suis sur le point de perdre la tête, tu es parti depuis si longtemps, le temps qui me reste est compté. J'ai besoin d'un docteur !



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Article sans image. Je ne sais pas comment illustrer ça.


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Je devrais travailler mon TPE. Faire des choses plus intéressantes, après tout il ne reste que quelques jours de vacances, et on ne peut pas dire que je manque de travail, la contrepartie pour avoir manqué plus de trois semaines de cours. Mais là, tout de suite, j'ai vraiment rien à dire sur le racisme dans la BD au XXème siècle. J'aurais plutôt envie de parler de toi pour que tu m'entendes, que tu te reconnaisse et qu'enfin tu comprennes. Mais je ne devrais pas non plus. Alors je ne le ferais pas. Il ne faut plus que je me fasse du mal, il ne faut plus que tu me fasse du mal. Mais comme tu es un infâme connard, tu m'a encore touchée, retournée, sali mes souvenirs et ma peine. Je ne pense à rien, surtout pas à toi. Je ne pense à rien mais surtout à toi.


Si je savais écrire, je pense que je saurais trouver des mots pour que tu saches que personne ne t'aimeras mieux que moi. Mais je vais plutôt travailler mon TPE. Ne plus avoir mal.

lundi, novembre 29

Et cette vie étrangère, comme sous d'autres étoiles...


Tu n'y peux rien. Moi même je n'y peux rien. Y'a des choses qui sont faites pour durer, d'autres pas. Tu as raison, on ne peut pas expliquer ça, je ne peux pas changer ce qui arrive sans raison.

Mais pas ça. Pas toi. Pas nous. Ne nous touche pas. Ne touche pas à ta main sur ma hanche. Comme mercredi dernier, où aucun de nous deux n'avait le courage de lâcher l'autre, de rompre la dernière étreinte. Ne touche pas à notre bonheur, nos rires, nos soupirs. On était bien, non ? C'est ce que je n'arrête pas de me répéter. On était si bien que ça ne peut pas se terminer. Je ne veux pas y croire. Je n'y crois pas. J'ai essayé pourtant, tout le monde a essayé de me convaincre. Une semaine après, je ne dors pas plus, je ne mange toujours pas, je me réveille en sueur et terrorisée, par des cauchemards qui n'en sont pas. Je suis malade à crever, tu me manques tellement que j'en ai mal aux os. Je ne pleure même plus, et c'est peut être ça le pire. Je n'ai plus ni la force ni l'envie de me battre, de te tourner le dos, de m'éloigner, de sauver ma peau.

La vérité, c'est que j'aime que toi et qu'il faut que tu reviennes.

Je t'en supplie.

dimanche, octobre 31

Come give love because I can't give love.


Tu n'as pas hérité de la plus facile, et il faut bien te reconnaître ça, tu ne t'es pas laissé décourager. Tu t'es juste attaqué à ta tâche, avec courage et détermination. Tu m'as écoutée pleurer à quatre heures du matin, tu as difficilement compris mes sautes d'humeur. Tu ne comprends pas mes jalousies, parce que tu n'en vois pas l'intrêt. Il n'y en a pas. C'est juste que je désteste qu'elle te touche comme je ne pourrais jamais te toucher. Avec tendresse, parce que je ne sais pas être tendre. Je ne suis vraiment pas la copine idéale, je suis même plutôt une plaie. Quelque chose de trop douloureux pour que tu le portes seul, voilà ce que je suis. C'est pour ça que je dois répartir mon amour sur plusieurs personnes. Tu comprends ? Sinon, si je t'aimais autant que je les ai aimés, tu serais détruit par quelque chose que tu n'entends même pas.


(Mais comment est ce que tu pourrais m'aimer correctement ? Tu vois, je ne te demande pas d'être juste amoureux de moi, cet amour plat que tu pourrais donner à n'importe quelle autre fille. Que tu lui a donné à elle. Il ne te suffit pas de m'aimer. Il faut que tu aimes mes cernes et ma tête du réveil, avec les cheveux en l'air. Il faut que tu aimes mes frères, toute ma famille, il faut que tu aimes même mon beau père. Il faut que tu aimes mes pâtes trop cuites et le goût de mon gel douche sur ma peau. Il faut que tu aimes mes amis, même les pires, que tu aimes leurs phrases et leurs apparence déglinguées. Il faut que tu aimes mon quotidien, mes cours de solfège, la sonnerie de mon réveil... Il en suffit pas que tu m'aimes, il faut que tu aimes l'air que je respire, le sol sur lequel je marche, les peaux que je touche. Il faut que tu aimes tout ce qui m'entoure. )

Devine moi. Décrypte moi. Je ferais des conneries et n'accepterais pas de toi le moindre pas de travers. Je t'en voudrais toujours quand tu diras que je suis trop maigre. Je me moquerais souvent de toi. Je te frapperais quand j'irais mal. Je te rendrais coupable de ma douleur. Je suis égocentrique et j'exigerais de toi que tu me vénères. Tu es toujours sûr ?

Maintenant que j'ai veillé sur ton sommeil, enfoui mon visage contre ton pull et perdu le contrôle dans tes bras, je t'aime beaucoup trop. Ca me fait peur pour toi, en fait. Pour moi aussi, parce que c'est trop bon pour être vrai.

lundi, août 23

Y'a des bons soirs et des mauvais soirs.

Une photo pleine de sourires, parce que c'est mon frangin qui l'a prise, et pour pas faire trop mur des lamentations, non plus.
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Ce soir, c'est un mauvais soir. Faut pas se demander pourquoi. Peut être le syndrôme prémenstruel, youpi une déprime pour t'annoncer que dans deux jours tu va frôler l'hémorragie vaginale (wouuuh c'est tabou). Peut être juste le syndrôme Isabelle, rien qui ne vaille le coup de s'inquiéter, c'est rien que quelques larmes et hoquets.
Y'a des très bons soirs, où je suis motivée pour faire plein de trucs, à 23h00 j'ai brusquement une furieuse envie de composer une sonate ou de booter mon PC sous linux (depuis le temps que j'essaie.). C'est trop la classe ces trucs là. Et puis y'a les soirs où je touche tellement le fond que je suis à deux doigts de télécharger Twilight.
C'est con ces larmes qui servent à rien. Comment t'es censé gérer des crises comme celles là ? Je pleure tellement fort que j'ai l'impression que je vais crever. C'est presque jouissif au début, de lâcher enfin ce qui n'a pas réussi à sortir pendant plusieurs jours, voire semaines. Et au bout d'un moment, ça fait juste mal.
Et si ma mère entre dans la chambre. Elle s'assied sur le lit et me secoue en me hurlant "mais qu'est ce que t'as ? Mais qu'est ce que t'as ?"
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J'aimerais bien lui répondre que je n'ai rien qui vaille le coup de s'inquiéter, que c'est juste quelques larmes et hoquets. Mais je n'ai pas la force.

dimanche, août 22

Danger Mouse ft Sparklehorse - Little Girl


Il y a eu quelques danses. Quelques verres bus ensembles. Des sourires échangés. Des amis communs. Des historiques de conversations. Beaucoup de musiques. Des larmes. Des phrases jetées au hasard, un peu pour blesser l'autre, un peu pour exorciser sa propre souffrance. Beaucoup de non dits et de lâcheté. Des paupières qui se ferment devant l'écran de l'ordinateur quand la conversation est trop importante pour aller se coucher. Des mots de l'autre qu'on connaît avant qu'il les dise. Des "bonne nuits", des au revoirs qu'on aurait voulus définitifs. Quelque chose d'indéfinissable qui nous rattrape toujours avant la fin. Des vapeurs d'alcool. Un petit carnet à accès limité. Un autre gars, puis deux, puis trois. Un écart d'âge peut être un peu trop grand. Une amitié un peu bizarre. Un reste de semblant d'espoir d'une petite place dans la vie de l'autre, de la fin d'une souffrance gênante, d'un sourire un peu plus grand que celui que tu réserve aux autres. De ton côté, de la peur peut être, de la lâcheté sûrement et de sacrés bugs dans ta réflexion.

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Tout ce que nous sommes est ici. C'est un peu dommage.

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Un partout, balle au centre. On continue de faire les cons ou on se rend enfin compte de ce qui nous fait fonctionner ?

vendredi, août 13

Pas de vacances pour les vrais gars.










J'ai une nouvelle maison.




Avant on louait et on avait la mer. Maintenant on achète et comme on est pauvres, on a plus que la quatre voies. Et ça, c'est la grande vie, être proprio, toussa. "Comme les riches" ma mère était très fière d'elle. "Comme les riches", prends moi pour un jambon, les riches quand ils cassent leur cuisine, après il ont du fric pour la refaire. Ca fait deux semaines qu'on mange des rillettes sur une table au milieu des morceaux de plâtre, je commence à avoir l'impression d'être une rescapée de l'ouragan Katrina. Et puis comme si c'était pas suffisant, on a pas de chambre non plus, condamnée à dormir avec mon frère, pis dans le même lit parce que mon sommier passait pas dans la cage d'escalier. C'est sympa, mon frère il est somnanbule et pendant la nuit il me frappe avec la bouteille d'eau en beuglant "HAAAA MAMIIIIE ARRETE DE M'ECARTELER". M'a fallut 15 minutes pour le réveiller et le temps que je lui explique que j'étais pas mamie et que à 4h du matin franchement j'avais autre chose à foutre que de l'écarteler, il s'était déjà rendormi, le fieffé grigou. Enfin faut pas voir tout en noir non plus, je peux arracher des grands morceaux de papier peint rose saumon dans toute ma maison, et ça, c'est cool.



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dimanche, août 8

J'ai un aller simple pour les étoiles.




C'est arrivé d'une façon tellement peu romantique.


On était sur une plage et ça c'était plutôt cool. Un rendez vous prévu depuis longtemps. Il n'est pas le genre spontané et imprévisible, c'est peut être mieux, pour cette fois de ne pas prendre de risques.


Il parlait. Il parle beaucoup, et moi je l'écoute beaucoup. Sans intérêt. Et c'était tellement dénué de sens que je me suis dit que si je ne l'embrassais pas là, dans la seconde, je n'aurais plus jamais envie. J'ai tout coupé, et sa parole et son élan, stop faut que j'essaie un truc, je n'ai pas attendu qu'il réponde. J'ai cru qu'il allait me repousser jusqu'à la dernière seconde, mais il ne l'a pas fait.


Il est tout jeune et nouveau. Il m'a dit "tu m'as pas demandé mon avis" comme si c'était grave. Je lui ai demandé son avis "pour le deuxième, je te laisse réfléchir". Je me suis allongée, le deuxième n'a pas tardé.


Et le reste a suivi, le soir même. Sans extase ni ennui. Son corps contre le mien me faisait le même effet rassurant que mon drap de lit. Sa respiration était haletante, la mienne n'était qu'un soupir lassé, et j'ai pleuré ensuite, comme à chaque fois.


C'est dommage qu'il n'ai pas les yeux clairs et le sourire solaire. C'est dommage qu'il soit si prévisible. C'est dommage qu'il ne soit pas communiste. C'est dommage qu'il n'ai jamais vu Las Vegas Parano. C'est dommage qu'il porte ce prénom. C'est dommage qu'il n'ai pas les mots de ton optimisme brisé. C'est dommage qu'il ne soit pas toi.




Mais le soir quand je serais seule, faute de pouvoir te parler, je pourrais au moins parler à quelqu'un. Je ne fais pas ça par envie, mais ça m'aidera peut être, qui sait. Merci pour tout et bonsoir.




Je t'aimerais toujours.

mardi, juillet 6

L'Adagio de la dépression.


"Il y a un rythme. Un, deux.
Il ya cette espèce de bulle de solitude, un cercle empoisonné d’environ un mètre entre moi et les autres. J’ai l’impression de rire à retardement, de ne pas comprendre ce qu’on me dit, d’être en permanence décalée, à ma place nulle part. On ne peut pas dire que je me sente mal, que je sois désespérée. Je suis juste… anesthésiée. Pas d’émotions, pas d’actes. Les gens, ils vivent. Ils trouvent ça plus facile et c’est vrai que ça l’est, ils ne veulent pas se compliquer la vie, les gens, alors ils vivent, ils parlent, ils mangent. Je dois être différente. Parfois j’ai besoin d’arrêter de manger, un jour, deux jours, et puis les kilos en moins, un, deux, ça m’aide à équilibrer la balance de ma tête. Je bois beaucoup avant d’aller chez le médecin, un litre, deux. Il me félicite, me dit c’est bien tu as repris du poids, continue comme ça, tu es sur la bonne pente. C’est que des conneries, y a pas de bonne pente, y a qu’une pente, un truc qui descend, vachement vite. Je tombe.
Et je me lève, et je me couche, un jour de passé, deux. Je mange à nouveau, reprends 500 grammes, cesse de manger et perds deux kilos. J’équilibre. Mon équilibre, précaire. Sur le fil, au bord du gouffre.
Il y a la fatigue. C’est facile de faire semblant d’aller bien. C’est juste que c’est tellement épuisant. Se cacher pour pleurer, toujours, chercher un endroit vide très vite quand on sent les larmes qui montent. Faire des grands sourires, rire en même temps que les autres, vivre un peu sûrement, un battement de cœur, deux.
Je vais peut être arriver à tenir."

lundi, juillet 5

Beretta, mon amour

Une image qui n'a rien à voir : mon frère, parce qu'il est beau.
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Comment expliquer la sensation?

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Quand je le presse contre mon épaule. Je sens la dureté de son contact contre ma peau, j'appuie ma joue de toutes mes forces pour ne faire plus qu'un avec la machine, et là je suis sans failles, sans faiblesses, entière enfin.
Je regarde le point rouge au bout du canon. Desépaule. Annonce que je suis prête. "pull" et le petit disque d'argile jaillit de nulle part, de derrière un arbre. Il ne me faut que quelques secondes pour analyser sa trajectoire. Traversar descendante. J'épaule. Sans faille.
Tu vises, tu passe par les pattes de l'oiseau, dépassement tu tires PAN c'est cassé. Les paroles de mon moniteur me reviennent mais l'instinc est le premier. Je ne réfléchis plus. Ferme un oeil. Le but est là, tout proche. Mon mouvement de bras est souple et assuré, je ne tremble jamais. Je tire.
Le bois dur de la crosse vient me heurter l'épaule mais je m'en fous. Le plateau vole en éclats. Touché au centre.
Je me sens indestructible. Déjà je me remets en place, je ne peux pas attendre que le prochain plateau sorte de derrière les arbres.

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La sensation est là, au creux de mon ventre. Le bonheur pur d'être bonne à ça.

samedi, juillet 3

3rd of Juli. 10:07 am. 23°C.

Un coucher de soleil, parce que c'est joli même si c'est ringard. Et parce que la Presqu'île est le plus bel endroit du monde.

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Le 3 juillet, qu'on est. 16 ans avant ça, ma mère hurlait à la mort sur une table d'accouchement pendant que mon paternel terminait son séminaire au lieu de sauter dans un taxi en hurlant CA Y EST JE VAIS ETRE PAPA, comme il font dans les films.

Je me suis toujours dit que l'anniversaire devrait être rebaptisé le jour des hypocrites. Sur les 14 personnes qui m'ont envoyé un message avant 10 h, combien m'apprécient vraiment, et combien ont juste vu mon nom, dans la petite barre facebook et se sont dit "tiens, c'est l'anniversaire d'Isabelle, laissons lui un message, ça coûte rien."?

Joe a dépensé 16 minutes de crédit, à minuit pile pour me brailler Joyeux anniversaire dans l'oreille au moment où je commençais à m'enfoncer dans un sommeil qui tenait plus du coma. Si ça c'est pas de la preuve d'amour hein.

J'ai reçu un message de toi aussi, un "Joyeux anniversaire." avec un point à la fin parce que restons dramatique, puisqu' apparement c'est ton nouveau rôle, martyr et pourtant tu m'envoie tes voeux, histoire de montrer ta grandeur d'âme même après tout ce que je t'ai fais. Je pourrais te répondre "Merci." histoire de continuer dans le genre. Pas de coeurs à la fin du message, il y a quelques mois tu m'aurais noyée sous les coeurs et les épithètes affectueux, je savais que j'aurais dû naître en mars.

C'est vraiment marrant les anniversaires. On devrait en avoir un par mois. En attendant je vis dans les cartons et le soleil me fatigue.

C'est marrant les anniversaires, dommage que j'ai un âge à la con cette année. 16 ans c'est débile comme âge, pas comme 15 ans où tu te sens d'un coup super grand mature et apte à gérer les conflits (et tu te rends compte très vite que pas du tout.)

C'est marrant les anniversaires. Je sais pas vous, mais moi ça me déclenche une envie bizarre de faire une synthèse de mon année. Une liste, avec points positifs, points négatifs, bilan. J'ai une obsession bizarres pour ce genre de trucs.

Mes 15 ans donc. J'ai détruit plusieurs personnes qui m'aimaient. Sensation assez bizarre, puisque d'habitude c'est plutôt le contraire. C'est pas forcément la joie, mais bon c'est un truc à tester.

J'ai encore perdu des amis, mais bon au moins je sais pourquoi, grâce à Maël et à son super speech surle thème "je comprends pourquoi on t'aime pas." (merci.)

J'ai merdé en cours, mais pas assez pour redoubler donc ça c'est plutôt positif.

J'ai acheté des robes (youpi.)

Je me suis acharnée à bousiller une relation qui comptait pour moi. Je m'y suis attaquée méthodiquement, en frappant les points faibles. Partout où ça faisait mal j'ai essayé d'ouvrir une brèche. Démoli les murs qui sont faits pour rester debout. J'ai failli détruire ça pour de bon plus d'une fois, mais je n'ai jamais complètement réussi.

C'est le point le plus positif de mon année disons.

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Sur ce, joyeux anniversaire à vous aussi.

mardi, avril 13

C'est pas perdu puisque tu m'aimes.




Je ne sais pas si on peut appeler ça le bonheur, ou simplement la résignation, l'habitude d'être ici. Allez c'est parti je me lève je vis je souris. Je bois je mange. Pas d'amour mais des amis toujours là pour ouvrir la bouteille et chanter un peu dans les rues. Pas d'amour mais de la musique à mourir, des requiem et des concertos et l'air de la réconciliation des Noces de Figaro à s'en exploser les oreilles. Pas d'amour mais les Fleurs du Mal de Baudelaire. Pas d'amour et des insomnies à regarder le ciel dans ma chambre noire en étouffant mes larmes dans mes poings. Pas d'amour mais de l'écriture et des tentatives de bosser la guitare et les cours, mais rien à faire. Pas d'amour et une flemme colossale de vivre. Pas d'amour mais des gens dans la rue et les gens sont beaux. Pas d'amour mais mon petit frère avec son courage et son sourire. Pas d'amour mais l'anniversaire de Dimitri bientôt. Pas d'amour mais quand même du rire. Pas d'amour mais quand même de la vie, avec la même douleur toujours.Pas d'amour mais des tonnes de médicaments. Pas d'amour mais Manu Larcenet. Pas d'amour mais mon Beretta calé contre mon épaule comme un prolongement de mon bras, sans faiblesse. Pas d'amour mais Joe et ses mystères. Mais d'amour mais toujours les mêmes manques. Pas d'amour mais quand même.toi.
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Et tout bien réfléchis, rien ne change.
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(photo Chadwick Tyler.)

dimanche, février 14

Elfique.


Vendeur d'oiseaux.
Chevaucheur de nuages.
Avaleur de nuits.
Violeur de rêves.
Voyeur.
Gangster.
Eternel amoureux.
Baiseur de vierges.
Casseur de webcams.
Super héros.
Manifestant.
PAUVRE FILLE.

Cyber-pute.
Allumeur de réverbère électrique.

Clochard New-Yorkais.
Mangeur d'espoir.
Manager pour artiste maudit.
Nettoyeur de chambres d'hôtel hanté.
Dépressurisateur de chaudières éléctroniques.
Fan de Woody Allen.
Aliéné.
Maniaco-dépréssif.
Tueur de guêpes.
Vendeur d'aspirateur de poche.
Enfoiré.
Jaloux éternel qui n'aime pas mais qui veut être aimé, lui et pas un autre.
Touriste japonais.
Playmate.
Joueur de roulette russe a Vegas.
Idolâtreur de sourires brisés.

Tortionnaire d'intérieur.
Allumette.

"Je ne... crois pas que ces rêves peuvent te faire du mal."
Shining

Etude rapprochée du spécimen.

Ma photo
Je suis vivante. Je respire, j'ai deux bras, deux jambes, deux yeux, des ongles, des cheveux, des cils et un organe reproducteur aux dernières nouvelles féminin. Tout fonctionne très bien merci.

Youpi.