lundi, novembre 29

Et cette vie étrangère, comme sous d'autres étoiles...


Tu n'y peux rien. Moi même je n'y peux rien. Y'a des choses qui sont faites pour durer, d'autres pas. Tu as raison, on ne peut pas expliquer ça, je ne peux pas changer ce qui arrive sans raison.

Mais pas ça. Pas toi. Pas nous. Ne nous touche pas. Ne touche pas à ta main sur ma hanche. Comme mercredi dernier, où aucun de nous deux n'avait le courage de lâcher l'autre, de rompre la dernière étreinte. Ne touche pas à notre bonheur, nos rires, nos soupirs. On était bien, non ? C'est ce que je n'arrête pas de me répéter. On était si bien que ça ne peut pas se terminer. Je ne veux pas y croire. Je n'y crois pas. J'ai essayé pourtant, tout le monde a essayé de me convaincre. Une semaine après, je ne dors pas plus, je ne mange toujours pas, je me réveille en sueur et terrorisée, par des cauchemards qui n'en sont pas. Je suis malade à crever, tu me manques tellement que j'en ai mal aux os. Je ne pleure même plus, et c'est peut être ça le pire. Je n'ai plus ni la force ni l'envie de me battre, de te tourner le dos, de m'éloigner, de sauver ma peau.

La vérité, c'est que j'aime que toi et qu'il faut que tu reviennes.

Je t'en supplie.

Etude rapprochée du spécimen.

Ma photo
Je suis vivante. Je respire, j'ai deux bras, deux jambes, deux yeux, des ongles, des cheveux, des cils et un organe reproducteur aux dernières nouvelles féminin. Tout fonctionne très bien merci.

Youpi.