vendredi, juillet 22

Nous sommes fous de faire la guerre à nos frères d'armes.




Je m'y ferais. Je m'y ferais.




Et un jour, mon combat se terminera enfin. Un jour, je te regarderais et je n'aurais plus mal du tout, je te laisserais danser avec qui tu voudras, je ne vérifierais pas que tu es rentré, je ne pleurerais plus, un jour tu ne feras plus partie de mes cauchemars et de mes crises, un jour je n'aurais plus peur de te côtoyer, plus peur de rien. Je te parlerais sans ressentir la brûlure des larmes dans ma gorge et je ne serais plus perpétuellement en colère. Un jour, un jour merveilleux, je n'aurais plus besoin qu'on me gère. Je ne serais plus coupable de mes rêves. Un jour tu me manqueras moins, et puis le jour d'après encore moins, jusqu'à ce que tu ne me manques plus du tout. Je pourrais prononcer ton prénom sans que ça me fasse l'effet d'une coulée d'acide sur ma peau.


Ce jour là, quand je ne rêverais plus d'eaux noires qui m'engloutissent, quand je pourrais m'abandonner dans ses bras sans être trempée de peur, quand je ne m'inquièterais plus pour toi dès que tu as trop bu, quand je ne ressentirais pour toi que le lien solide et profond qui sera resté, ce jour là, on sera amis, et je te garantis que ça sera une amitié belle et forte, qui ne nous dévorera pas vivants comme le ferait une pieuvre aux tentacules vénéneuses. Comme le faisait l'amour qu'on se portait.


Ce jour là, je l'attends avec impatience.

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Etude rapprochée du spécimen.

Ma photo
Je suis vivante. Je respire, j'ai deux bras, deux jambes, deux yeux, des ongles, des cheveux, des cils et un organe reproducteur aux dernières nouvelles féminin. Tout fonctionne très bien merci.

Youpi.