dimanche, octobre 9

L'Appolonide.



Une brusque arrivée d'air froid dans les poumons, qui se force un passage entre les lèvres closes. Déchirure. Et puis un air d'opéra brillant et majeur qui explose dans la tête en emportant les mauvais souvenirs dans son flot de notes qui s'enchainent parfaitement. Et puis envie de danser. Dans la rue. Dans ma chambre. En cours. Les heures qui s'étirent longues et spongieuses avec dedans la possibilité de faire mille rêves à la seconde, la fin de toutes les gravités. Accrochée au plafond, punaisée dans le ciel. C'est comme rentrer chez soi et retrouver son lit après une fête qui a duré deux jours. C'est comme chanter du Mozart sur une scène dont les lumières cachent la foule qui retient son souffle. C'est comme ouvrir un cadeau de Noël. C'est comme de l'oxygène après avoir passé trop de temps en apnée et un pansement sur les plaies.


Quelque chose d'extraordinaire m'arrive.





1 commentaire:

Etude rapprochée du spécimen.

Ma photo
Je suis vivante. Je respire, j'ai deux bras, deux jambes, deux yeux, des ongles, des cheveux, des cils et un organe reproducteur aux dernières nouvelles féminin. Tout fonctionne très bien merci.

Youpi.