jeudi, septembre 22

J'ai encore perdu ton amour tu sais, j'peux pas m'souvenir de ce que j'en ai fait...




Ce n'est qu'une tentative, un essai, de définir l'indéfinissable, de décrire la lumière, d'attraper un rayon de soleil pour le garder près de moi.

Je ne prétends pas faire un joli texte. Je sais qu'il n'y a qu'une personne pour venir ici et me lire. Une personne, ça suffit.




Tu es belle. Voilà comment je commence, parce que c'est ce qui m'a sauté aux yeux la première fois que je t'ai vue. Tu es d'une beauté incroyable, pas grâce à tes grands yeux verts, à tes cheveux blonds et lisses, à ton sourire magnifique dans un visage adorable. Tu es belle parce que tu rayonnes comme un soleil. A midi. Au Mexique. Parce que tu es un concentré de trucs qui n'existent que chez toi, de petites merveilles aléatoires qui font de toi une extraordinaire coincidence. Tu es la plus jolie chose qui me soit arrivée par hasard. Tu es inégalable, parce que tu ne ressembles à personne. Tu te contentes d'être toi, là, comme ça. Avec ton courage et ta force, et ton invincible envie de vivre.

C'est beau. C'est beau de te regarder exister. J'ai de la chance d'avoir cette possibilité.

Alors là, parce que ce soir ta flamme doit vacciller, le soleil qui t'animes doit briller d'une lumière un peu trop pâle, là en ce moment précis où je ne peux te donner que de l'amour, je veux te dire autre chose que des banalités, tu vaux tellement mieux que des banalités. Je veux trouver des mots pour te dire qu'il faut regarder haut, ne rien laisser se mettre en travers de ta vie, ta vie qui m'est tellement précieuse.

Mais j'trouve pas. Peut être parce que mon histoire ne me permets pas de donner des leçons. Peut être aussi parce que les mots ne changent rien.

Je pourrais te dire "viens chez moi, le week end prochain, ou après, ou quand tu veux, je te ferais un gâteau." et c'est vrai.

Je voudrais t'emmener sur une île dont je ne sais pas vraiment écrire le nom, pour recoller du soleil sur nos ailes d'albatros.

Ce texte n'est pas très beau, mais chaque mot, je le pense. Avec toute ma force.

Je t'aime.







"J'aimerais quelque part, comme en terre allemande, bâtir de quelques pierres un château de légende, tu sais... Une maison qui te ressemblerait."

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Etude rapprochée du spécimen.

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Je suis vivante. Je respire, j'ai deux bras, deux jambes, deux yeux, des ongles, des cheveux, des cils et un organe reproducteur aux dernières nouvelles féminin. Tout fonctionne très bien merci.

Youpi.